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![Théodore de Banville Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | موضوع: Théodore de Banville الأربعاء يونيو 10, 2009 4:12 pm | |
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Etienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les Odes funambulesques et les Exilés, il est surnommé le poète du bonheur.[1]
Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque. Il a notamment découvert le talent naissant d’Arthur Rimbaud.
Banville unit dans son œuvre le romantisme et le parnasse (dont il fut l’un des chefs de file). Il professait un amour exclusif de la beauté et la limpidité universelle de l’acte poétique, s’opposant à la fois à la poésie réaliste et à la dégénérescence du romantisme[2], face auxquelles il affirmait sa foi en la pureté de la création artistique.
Théodore de Banville
Théodore de Banville a fait ses études au lycée Condorcet à partir de 1830. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie, et fréquenta les milieux littéraires parmi les plus anticonformistes. Il méprisait la poésie officielle et commerciale, fut l’adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et l’ennemi de la dérive larmoyante du romantisme.
Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir (1850), puis le National (1869) et devint une figure très importante du monde littéraire, devenant membre de la Revue fantaisiste (1861), où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du Parnasse et de tous les mouvements du siècle.
En 1866 il épouse Marie-Élisabeth Rochegrosse, et organise la première représentation de Gringoire. Il publie Les Exilés en 1867, recueil qu’il dédie à sa femme et qu’il considéra comme le meilleur de son œuvre.
Il fut l’un des auteurs les plus influents du monde des lettres, auteur de théâtre, poète de la seconde génération romantique et critique littéraire, et fut admiré et souvent imité par toute une génération de jeunes poètes de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Sa revue collective, le Parnasse contemporain, initia Arthur Rimbaud, à la poésie de son temps. Le 24 mai 1870, celui-ci, alors âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes (Ophélie, Sensation, Soleil et chair), afin d'obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre.
En novembre 1871, Théodore de Banville logea chez lui Arthur Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites « du voyant » exprime sa différence et, en août 1871, dans son poème parodique, Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs, exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.
En 1872, avec son Petit Traité de poésie française, Banville rompt avec le courant symboliste. Il publie presque une œuvre par an tout au long des années 1880, et meurt à Paris le 13 mars 1891, peu après la publication de son seul roman, Marcelle Rabe.
Théodore de Banville a particulièrement travaillé, dans son œuvre, les questions de forme poétique, et a joué avec toutes les richesses de la poésie française. Il lui a été reproché d’avoir manqué de sensibilité et d’imagination, mais son influence salutaire, permit à de nombreux poètes de se dégager de la sensiblerie mièvre qui survivait au véritable romantisme. Tombe de Théodore de Banville au Cimetière du Montparnasse
Il s’est aussi occupé avec Asselineau de la 3e édition des Fleurs du mal de Baudelaire.
Il est enterré au cimetière du Montparnasse
* 1843, Les Cariatides (recueil de poésie), salué par Charles Baudelaire. * 1846, Les Stalactites (recueil de poésie). * 1856, Odelettes (recueil de poésie) * 1857, Odes funambulesques et Le Sang de la Coupe (recueils de poésie), lui apportent la consécration et marquent une évolution vers plus de souplesse et de charme. * 1861, La Mer de Nice - Lettres à un ami chez Poulet-Malassis. * 1866, 1871, 1876, participations au Parnasse contemporain. * 1867, Les Exilés. * 1870-1871, Idylles prussiennes. * 1872, Petit Traité de poésie française, à partir duquel il se détourne peu à peu de la poésie contemporaine à la suite d’un violent désaccord avec le symbolisme. * 1873, Trente-six Ballades joyeuses. * 1874, Rondels composés à la manière de Charles d’Orléans et Les Princesses (sonnets). * 1875, Les Occidentales et Rimes dorées. * 1878, Roses de Noël. * 1881, Contes pour les Femmes. * 1882, Mes souvenirs. * 1883, Nous tous. * 1884, Contes héroïques. * 1885, Lettres chimériques et Socrate et sa femme. * 1887, Madame Robert, contes. * 1888, Le Baiser et Sonnailles et clochettes. * 1891, Marcelle Rabe, roman.
Comédies
* 1866, Gringoire, comédie historique, dédiée à Victor Hugo, qui avait mis en scène un jeune poète dans Notre-Dame de Paris. * Diane au bois. * Le Beau Léandre. * 1870, Florise, comédie en quatre actes. * La Pomme. * Deïdamia. * Les Fourberies de Nérine
Œuvres posthumes
* 1892 Dans la fournaise (recueil de poésie). * 1917 Critiques.
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